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Articles

Affichage des articles du avril, 2017

Foxygen - Hang

Je sais, l'album est sorti il y a déjà quelques temps mais je profite d'une relative accalmie dans les sorties musicales intéressantes pour vous parler aujourd'hui du dernier disque de Foxygen. Bon, c'est aussi parce qu'étant en vacances, j'ai un peu décroché de l'actualité mais promis, je m'y replonge. Foxygen donc, un groupe ultra prometteur, mon disque de l'année 2012, c'était eux . Alors qu'ils n'en étaient qu'à leurs débuts. " Take the kids off Broadway " n'était même pas un vrai LP, sorti uniquement en vinyl. J'avais été les voir à la Mécanique Ondulatoire où le groupe dégageait un évident charisme scénique. La suite fut un peu décevante, un deuxième album sorti rapidement après mais moins foufou, trop contenu. Les influences apparaissaient alors trop flagrantes : Mick Jagger, David Bowie ou Lou Reed. Puis, il y eut un troisième disque complètement foutraque qui tendait régulièrement vers le n'importe

Vashti Bunyan (+Steve Gunn) - Paris, Le Carreau du Temple, Magic Number #2 - 13 avril 2017

Les vacances scolaires sont souvent l'occasion pour maman et moi de sortir, confiant notre progéniture à nos parents. Il n'est alors pas toujours évident de trouver un concert, un film ou une expo pouvant nous intéresser - même si à Paris, nous sommes plutôt chanceux quant aux propositions culturelles. Cette fois-ci, il y avait la deuxième soirée Magic, la revue pop moderne, comme ils disent, qui est récemment réapparue sous une nouvelle formule et avec un nouveau rédacteur en chef, Vincent Théval. Ce dernier vient d'ailleurs présenter la soirée. Elle se déroule à l'auditorium du Carreau du Temple, une salle tout confort, à l'image des studios de Radio France dans lesquels Théval organisait ses excellentes Label Pop Sessions. La soirée sera intimiste. D'abord, l'Américain Steve Gunnn, seul avec sa guitare. Puis la fabuleuse Vashti Bunyan, raison évidente de notre présence, dont la musique toute en délicatesse constitue un nectar pour nos oreilles. Tant

Future Islands - The Far Field

Après le succès inattendu de leur dernier disque en date, " Singles ", en partie dû à l'incroyable talent scénique de leur chanteur Samuel T. Herring révélé à la face du monde lors d'un passage très remarqué dans l'émission de David Letterman , les Future Islands étaient attendus au tournant. Pas de changement de direction ici, leur style est invariablement le même tout l'album durant : basse sautillante, clavier eighties, batterie synthétique et voix maniérée. On ne change pas une recette qui marche. Future Islands reste ce groupe atypique, underground, mais possédant un indéniable potentiel sur le dancefloor qui nous incite malgré nous à tenter d'imiter le fameux jeu de jambes de Herring. J'écoutais leur disque dimanche dernier en faisant mon jogging hebdomadaire - et oui, c'est que papa, la quarantaine approchant à grands pas, a plus besoin que jamais de s'entretenir. Je me disais que cette musique est justement idéale pour l'action,

Timber Timbre - Sincerely Future Pollution

Retour de vacances idéal avec le nouveau disque des canadiens de Timber Timbre, responsables de mon album de l'année 2014 . Le groupe a, en trois ans, beaucoup écouté de musique des années 80 et cela s'entend. On pense au Blue Nile, Talk Talk, Kraftwerk (" Bleu nuit ") voire au Bowie de la période berlinoise (" Grifting ") mais le style reste reconnaissable entre milles, toujours à mi-chemin des Tindersticks et de Portishead. On retrouve cette formidable capacité d'épure, de suggérer lentement, sans trop en faire. Et ces chansons qui évoluent ainsi tranquillement entre nos oreilles, comme ces films à la mise en scène contemplative, qui en disent plus long que de grands discours. Ce nouvel album étonne d'abord par ces arrangements synthétiques inhabituels puis subjugue une fois de plus car Timber Timbre a beau changer sensiblement de forme, quand on possède une telle classe, peu importe le flacon, l'ivresse surgit toujours à un moment ou un au