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Articles

Affichage des articles du avril, 2010

Lightspeed Champion - Café de la danse - 27 avril 2010

On continue notre semaine concert avec cette fois-ci Lightspeed Champion au Café de la danse. Il est  responsable d'un deuxième album assez réjouissant paru cette année. J'en parlais ici . Mais tout d'abord, en première partie, nous avons droit aux Kurran and the Wolfnotes , sympathique groupe de folk anglais. Première constatation : ce n'est pas forcément le genre de musique dont je raffole à proprement parler, car on y retrouve des sonorités blues voire country - au passage, étonnantes influences pour un groupe britannique -, le tout saupoudré d'un jeu de guitare un peu trop démonstratif à mon goût. Mais dans leur style, ils se débrouillent plutôt pas mal. En plus, ils ne sont pas franchement aidés, puisque leur guitariste principal n'a pas pu être présent. Ils ont aussi la particularité d'avoir un bassiste français, ce qui explique sans doute le fait qu'ils aient réussi à se produire à Paris sans avoir pour autant sorti un seul véritable disque à ce

Archie Bronson Outfit - Coconut

Oui, je sais, j'ai du retard, parce que ce "Coconut" est sorti il y a bientôt deux mois, mais il me fallait au moins ça pour digérer la chose. Car, une fois de plus, les anglais d'Archie Bronson Outfit ne font pas dans la dentelle et nous délivre un disque de rock pyschédélique, toute guitare et toute barbe dehors. Le genre de trucs qui transpire littéralement la testostérone. En plus, ça démarre sur les chapeaux de roue avec un "Magnetic Warrior" qui, d'entrée, fait immédiatement fuir tous les réticents à ce genre de musique : c'est lourd, poisseux, que dis-je, marécageux. Toujours pas de compromis donc et quelques titres qui claquent comme l'excellent single "Shark's tooth" ou encore "Hoola". Le son se fait plus électro, production Tom Goldswhorthy (DFA Records) oblige, mais reste toujours aussi cradingue. Mais là où les Archie Bronson Outfit ont gagné, c'est sans doute en  variété, car si on pouvait faire un reproch

Eagle Seagull - Black session - 26 avril 2010

Cette semaine, c'est la semaine des concerts, puisqu'après une première sortie samedi, on était à nouveau en vadrouille, maman et moi, lundi soir. Et ce n'est pas fini ... Merci donc aux baby-sitters ;-) Cette fois-ci, c'était par l'entremise de la divine paire Lenoir/Soulier, inaltérable couple rock officiant le soir sur France Inter, et de leurs savoureuses black sessions (déjà la 314ème!). Lenoir avoue pour une fois, prendre un risque, ne connaissant que peu ou prou Eagle Seagull, cette formation originaire du Nebraska et ne sachant pas trop ce qu'elle peut donner à voir et à entendre en live. Un mélange entre Arcade Fire (décidément, ceux-là sont toujours systématiquement cités) et Pulp nous dit-il. Faut voir. A l'écoute de leur dernier disque, j'y entends plutôt du Franz Ferdinand. 22h passés de quelques minutes, les Eagle Seagull rentrent donc en scène et derrière les deux claviers, se placent d'une part, un petit barbu à forte tignasse mais en

Carte blanche aux Chicros (Hold Your Horses+Dondolo) - La Flèche d'or - 24 avril 2010

Sur la foi de ma très belle découverte de la semaine dernière, j'avais décidé d'aller voir Dondolo en concert puisque celui-ci passait justement ce samedi, à la Flèche d'Or, à Paris, dans le cadre d'une carte blanche proposée au groupe parisien des Chicros. Drôle de soirée d'abord, puisque pendant près d'une heure, nous n'étions que quelques personnes, à peine une dizaine dans la salle, à attendre que les trois formations programmées s'y produisent. Drôle de sensation et pensée émue pour ces jeunes groupes qui allaient devoir ainsi jouer devant  une si faible audience. Pas facile en effet de débuter ou de percer dans ce monde très fermé car trop ouvert, du "tous-médias" où l'accès à la musique est si facile et bien souvent gratuit.  Premier concert de la soirée donc et un public qui se densifie petit à petit : les parisiens de Hold Your Horses. Ils sont six sur scène : 2 guitares, une basse, une batterie (pour une fois, c'est une femm

Mes indispensables : The Sex Pistols - Never Mind the Bollocks (1977)

Bonjour à tous. Même si le titre de l'indispensable de cette semaine a plutôt une connotation virile (hum...), c'est Maman qui prend de nouveau le relai ce matin, pour vous parler du premier boys band de l'histoire de la musique. Non, n'ayez crainte, les "To be 3", ce n'est pas pour aujourd'hui ! Les gugusses en question, bien que peu recommandables et fortement amateuristes, ont, à leur manière, révolutionné l'histoire du rock et marqué leur époque... Evidemment, s'ils sortaient "Never Mind the Bollocks" aujourd'hui, les Sex Pistols passeraient sûrement pour une bonne blague. Qui, de nos jours, oserait beugler des paroles telles que "I am an Antichrist, I am an anarchist" sans craindre d'être la risée générale ? Pourtant, en 75, avec leurs tee-shirts déchirés et leurs rangers, nos quatre Londoniens ont bel et bien fait trembler les sujets de Sa Majesté. Nés d'une première formation, "The Strand&

Comme un avion sans aile

Et oui, depuis plus d'une semaine, c'est la panique dans les aéroports ! A cause d'une (banale?) éruption volcanique en Islande, un nuage noir s'est formé au-dessus de l'Europe qui empêche les avions de décoller, même si cela semble désormais, petit à petit, rentrer dans l'ordre. Pour celles et ceux qui ne seraient pas sensibles au charme adolescent du jeune (et pas encore scientologue?) Tom Cruise, vous pouvez toujours aller voir par là de très belles images du volcan en question, ça se passe à Eyjafjallajokull - ça ne s'invente pas ! - et ça donnerait bien envie d'aller là-bas... une fois que le trafic sera redevenu normal ;) Plus rien ne va donc et c'est toute une économie qui perd ses moyens, mais aussi des vacanciers qui se retrouvent bloqués à l'autre bout du monde. Triste réalité, comme quoi, nous sommes finalement bien peu de choses et encore et toujours à la merci de dame nature. Voler, oui, voler, cette belle et grande invention, cet

Dondolo - Une vie de plaisir dans un monde nouveau

Ce petit gars-là (Romain Guerret de son vrai nom), ça faisait longtemps que je l'avais noté sur mes tablettes. Enfin, longtemps, depuis quelques semaines déjà, depuis que j'étais tombé par hasard sur le clip de son entêtant "Fauvisme", le genre de chanson qui sitôt écoutée, ne vous lâche plus. Encore un nouveau chanteur de pop/rock made in France qui essaie tant bien que mal de chanter dans la langue de Shakespeare, me direz-vous ! Et vous aurez raison. Le problème, c'est qu'ici, même si le chant n'est évidemment pas le point fort, il y a les mélodies. Et des mélodies incroyablement accrocheuses pour un petit frenchie. Impossible par exemple de ne pas vouloir réécouter inlassablement la jolie triplette "Birdlandstorm"/"I Wanna Discover You"/"406". Dondolo me rappelle les débuts des Little Rabbits : la même recherche de la mélodie pop parfaite, le même détachement dans le chant, le même humour aussi. Parce que des chanteurs fra

Mes indispensables : Supergrass - I Should Coco (1995)

Lundi dernier, l'information est tombée : Supergrass n'est plus, ou plutôt ne sera plus après quelques concerts d'adieu, dont notamment une Cigale, à Paris, le 11 juin prochain. Et je ne suis pas vraiment surpris, ni même déçu, juste un peu nostalgique. Comme pour beaucoup de groupes aimés, je ne suivais plus la carrière de Supergrass depuis quelques temps déjà, disons depuis "Life On Other Planets" en 2002 et une sympathique prestation au festival des Vieilles Charrues l'année suivante entre Laurent Voulzy, Bénabar et REM. Je l'ai déjà dit mais en musique, je ne suis souvent pas très fidèle. Il faut dire que les Supergrass avaient bien changé depuis leurs débuts tonitruants en 1994 en pleine période brit-pop. Avec "Caught by the fuzz", "Mansize Rooster" ou "Alright", ils donnaient un grand coup de pied dans la fourmilière et renvoyaient à leurs chères études tous ces groupes de jeunes gens bien peignés qui se prenaient souven

Micro chaîne Samsung MM-G25

Aujourd'hui, c'est week-end et une fois n'est pas coutume, je prends mon clavier et aussi ma casquette de vendeur. Ben oui, vous avez peut-être remarqué que " La musique à papa " avait depuis quelques temps ce qu'on pourrait appeler un "partenaire commercial" : Top Achat . C'est par son intermédiaire que je vais donc vous parler aujourd'hui de la mini chaîne Samsung MM-G25R que j'ai pu tester pour vous ... Alors, tout d'abord, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, cette chaîne a plutôt de l'allure. De plus, elle est d'un encombrement minimum (230 (L) x 154 (H) x 251 (P) mm) et d'une puissance maximum (120W) ! Les petites enceintes sont sympas et  pour le prix, la chaîne dispose de fonctionnalités non négligeables : Radio, CD audio, MP3 /WMA, port USB, Rip de CD, etc. Passons les donc en revue : Lecture CD audio / MP3 /WMA La lecture d'un CD audio est tout ce qu'il y a de plus classique, la qualité

Nature et découvertes

C'est en visionnant dernièrement et pour la première fois (bouh, la honte !) "Twin Peaks", la célèbre série de David Lynch et Mark Frost - qui fête au passage son vingtième anniversaire - que j'ai eu envie de vous parler aujourd'hui de ... synthétiseur. Et oui, le synthétiseur, cet instrument qui aura marqué de son empreinte indélébile toute une décennie musicale, les très décriées années 80. Depuis, il refait peu à peu surface de manière plus ou moins éparse mais est désormais rarement employé seul. En tout cas, jamais nous n'avons retrouvé ce célèbre jeu de claviers typique de ces années-là. Vous savez, celui qui consistait à jouer seulement avec deux ou trois doigts, si possible de la main gauche et le tout sans regarder les touches. Le rapport avec "Twin Peaks" ? C'est évidemment son fameux générique : le rouge-gorge (?), les cheminées, la scierie, la cascade et ce sentiment de sérénité, d'apaisement et de calme absolu qui semble s'en

MGMT - Congratulations

Ceux-là, j'avoue que j'étais bien décidé, à la sortie de leur deuxième album, à leur botter leur cul. Pourquoi tant de haine, me direz-vous ? Parce que j'avais trouvé qu'on en avait trop fait avec eux, leur premier disque "Oracular Spectacular" avait pour moi été largement surestimé. Si le disque était bon, j'en conviens, il ne méritait sûrement pas autant d'éloges et tenait la route surtout grâce à quelques tubes imparables, "Time To Pretend" ou "Kids" en particulier. Et puis, arrive donc "Congratulations" et là, franchement, le titre est mérité, car MGMT y démontre rapidement, qu'ils ne sont pas qu'un simple feu de paille et qu'une courte hype, mais un groupe sur lequel il va falloir définitivement compter. Dès "It's Working", ça marche comme qui dirait :) Le groupe nous embarque d'entrée dans un ouragan de pop bariolée, mélodique et jouissive qui emporte tout sur son passage. Les influences

Mes indispensables : Brian Eno - Here Come the Warm Jets (1973)

Bonjour à tous. C'est à nouveau Maman qui s'adresse à vous ce matin, pour vous parler d'un indispensable parmi les indispensables : "Here Come the Warm Jets", de Brian Eno. Suite à mes précédentes interventions, vous aurez sans doute deviné qu'il m'est quasi-impossible de parler de rock sans prononcer à un moment donné le nom de Brian Eno. Et pour cause... Voyez-vous, si j'ai épousé Papa, c'est en grande partie parce qu'il avait "Here Come the Warm Jets" et "Before and After Science" dans sa discothèque... Comme quoi le mariage tient à peu de choses ! Mais revenons à nos moutons et à nos "Warms Jets"... Après des débuts plus que prometteurs au sein de Roxy Music au début des années 70, Eno se lance dans une carrière solo avec l'album qui nous intéresse aujourd'hui. Toujours aussi glam et flamboyant mais plus expérimental, "Here Come the Warm Jets" se veut avant-gardiste et déjanté. Tous

You'll never walk alone

Lucie, ça fait déjà plus de deux mois que tu marches. Deux mois que tu as dû te dire intérieurement, mais "c'est formidable, je marche seule !" Tu devais observer ces bottes que nous t'avions offertes. Mais oui, Lucie, ces bottes étaient bien faites pour marcher ! Depuis le début, nous marchons ensemble. Je ne suis jamais très loin. En quelque sorte, c'est comme si tu marchais encore dans mes chaussures. Ensuite, petit  à petit, tu prendras de l'assurance puis tu partiras et tu marcheras alors loin de moi, Tu suivras ce chemin, ton chemin. C'est comme ça, c'est ce qu'on appelle la marche de la vie. Pourtant, j'espère que jamais tu ne marcheras à l'ombre, du mauvais côté. De toute façon, saches que quoique tu fasses, j'aimerai toujours ta façon de marcher Non, Lucie, tu ne marcheras jamais seule.

Hifiklub - How To Make Friends

Ils sont français, viennent de Toulon, la ville paraît-il la plus ensoleillée de France et sont produits entre autres par Lee Ranaldo - et ça s'entend. Les influences sont évidemment anglo-saxonnes, comme les textes : Sonic Youth, donc, mais aussi parfois The Fall ou The Kills. Bref, cela a tout pour me plaire, à part peut-être la nationalité des membres. Car ne nous voilons pas la face, la France n'a jamais été un terreau très fertile pour ce genre de musique. Le problème que nous avons souvent, c'est ce sentiment d'infériorité latent, ce respect poli des "maîtres", ce qui débouche au mieux sur des copies agréables et appliquées, au pire sur des plagiats laborieux et inconsistants. Jamais ou presque sur des choses vraiment originales, ayant une personnalité propre. Avec Hifiklub, on n'échappe pas encore complètement au phénomène, sans doute en raison de la production très américaine,  mais on a rarement été aussi proche de s'en détacher. C'est va

Mes indispensables : Françoise Hardy - La Question (1971)

La semaine dernière est sorti le nouvel album de Françoise Hardy, "La Pluie Sans Parapluie". Dans ce disque, la chanteuse a su, une nouvelle fois, s'entourer de personnalités en vogue, puisqu'ont participé au projet Calogero, La Grande Sophie, Arthur H ou encore Jean-Louis Murat sans oublier le fidèle Alain Lubrano. Que dire de cette nouveauté ? Que c'est plutôt bon, agréable à l'oreille, sans être forcément transcendant, toujours aussi soigné, tant dans les paroles que les musiques. Mais forcément ça donne aussi envie de réécouter les vieux disques, histoire de comparer et de voir le chemin parcouru. Et force est de constater que mon préféré reste encore aujourd'hui, "La Question", chef d'oeuvre de délicatesse et de justesse. La chanson titre tout d'abord est une merveille et m'arrache presque des larmes à chaque écoute, parce que tout simplement, ça sonne juste. Et c'est tout le disque qui est dans le même ton, mélancolique, san

Joyeuses Pâques !

Dimanche, comme vous le savez tous, c'est Pâques ! Et Pâques, c'est bien sûr la mort et la résurrection du Christ. Ben oui, bande de petits mécréants, j'espère que vous n'allez pas oublier d'aller à la messe. Sinon, il faudra peut-être penser à confesser tous vos péchés. Parce que c'est pas le tout de profiter d'un jour de congés le lundi, encore faut-il le mériter ? Non, mais ... Bon, désolé, je me suis laissé aller, ça doit être mon éducation religieuse qui vient de ressortir. (Benoît XVI, sors de ce corps !) Maintenant, Pâques, ce sera pour moi, les cloches et les oeufs en chocolat disséminés dans le jardin (enfin, celui des parents ou des beaux-parents, parce qu'un jardin à Paris ...). Comme pour tous les jeunes parents ou presque. Et Jésus sur la croix, ça me fait désormais plutôt penser à la vidéo ci-dessous, (normal pour un "chevalier du ni" que je suis ...) qu'à un vulgaire crucifix cloué au-dessus de la porte du salon.  C'est t