L'actualité en ce début d'année est décidément bien morose. Alors qu'on ne compte déjà plus sur les doigts d'une seule main le nombre de chanteurs et chanteuses morts ces dernières semaines, nous avons eu droit en plus à une catastrophe d'une toute autre ampleur en Haïti, pays déjà parmi les pauvres de la planète : un horrible tremblement de terre. Oui, je sais, je ne vous apprends rien, bien sûr. D'ailleurs, j'arrive un peu après l'extinction des feux, comme on dit, au moment même où chacun est déjà peut-être arrivé à saturation sur le sujet - les médias en premier. Enfin bref, il n'est jamais trop tard pour bien faire et notamment pour collecter de l'argent afin de venir en aide aux personnes sinistrées. Les membres d'Arcade Fire l'ont d'ailleurs bien compris en signant une petite bafouille en Une de leur site internet, ici. Arcade Fire, responsable d'une excellente chanson portant le nom d'"Haïti" justement, sur leur premier chef d'oeuvre "Funeral", se devait sans doute d'agir. Des concerts de soutien sont aussi annoncés au Bataclan ce week-end. L'occasion en tout cas pour moi de recenser un peu toutes les causes (ou presque) pour lesquelles le monde de la chanson s'est bougé un tant soit peu pour récolter des fonds à des fins humanitaires. C'est évidemment un beau geste qu'il paraît bien difficile de contredire. Par contre, pas sûr qu'au niveau artistique, on en garde toujours un bon souvenir ... Je vous laisse écouter la playlist ci-dessous. En résumé, le fond : oui, la forme ...
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
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