Et voici enfin l'album et ce n'est pas une mince affaire, qui m'a fait aimer Sonic Youth. Et oui, j'avoue ne pas être un fan de la première heure du groupe, loin s'en faut. Pourtant, ça fait déjà un moment que j'en parle ici et si justement, j'en parle, c'est grâce à "Sonic Nurse". C'est ce disque qui m'a donné l'envie de réécouter l'intégralité de leur oeuvre et qui m'a fait aimé d'autres albums comme "Sister" et "Goo". D'ailleurs, je trouve personnellement que "Sonic Nurse" est leur meilleur album depuis "Goo" justement. Le plus pop, le plus mélodique, celui qui va le plus à l'essentiel. Il n'y a pas de superflu dans les morceaux, les solos de guitares servent toujours à quelque chose, font avancer la mélodie, même si la plupart des titres dépassent allégrement les cinq minutes. Dix titres et pas un seul moment faible, c'est assez rare pour le signaler. Alors, bien sûr, ce n'est pourtant pas le disque que les fans officiels du groupe apprécient le plus, loin de là. Pas assez barré, trop propre sur lui. Mais je trouve que c'est l'un des plus accessibles, l'un de ceux qui à l'écoute, nous persuade s'il en était encore besoin que les Sonic Youth sont grands musiciens et que sous des apparences bruitistes, ils peuvent écrire de vraies grandes pop-songs qui se tiennent. Oui, ce "Sonic Nurse" m'a guéri des Sonic Youth, moi qui les trouvais un peu surestimés. On peut se tromper parfois : Sonic Youth est assurément l'un des plus grands groupes de rock au monde.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
Commentaires
Enregistrer un commentaire