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Articles

Affichage des articles du juillet, 2009

Roots bloody roots

Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois et cette fois-ci c'est le thème de ce vendredi. Mais oui, je parle bien sûr de mes racines bretonnes ! Je ne pouvais évidemment pas passer à côté d'une chronique honteuse de ma région. Car je ne peux pas dire que j'aime particulièrement la musique celtique, qui a rapidement tendance à me taper sur le système, comme la quasi totalité des musiques dites folkloriques d'ailleurs ... Tout d'abord, la Bretagne, c'est forcément pour moi, deux noms incontournables : Alan Stivell et les joyeux lurons de Tri Yann. Le fameux "Tri Martolod", extrait d'une ancienne édition du festival des Vieilles Charrues, grande messe fourre-tout bretonne se déroulant chaque mois de juillet : Cet air est finalement connu de beaucoup grâce à l'improbable reprise faite par les non moins improbables parisiens de Manau et leur "tribu de Dana". Ensuite, les affreux jojos de Tri Yann et la non moins célèbre "jument de Micha

Sonic Youth (7/15) : Dirty

Preuve que je suis à nouveau au taquet concernant ma rétrospective de Sonic Youth : voici mon deuxième post de la semaine sur le sujet avec l'album "Dirty" sorti en 1992. Et ne nous voilons pas la face, ce n'est pas un très bon disque. Même si paradoxalement, c'est, je crois, l'album de Sonic Youth qui a remporté le plus de succès, surfant à l'époque sur la vague grunge. Car, hormis les singles "100%" ou "Sugar Kane", il n'y a pas vraiment de chansons mémorables. "Dirty" ressemble beaucoup au précédent "Goo" mais en moins bien, moins tranchant. Peut-être est-ce à cause de la production un poil mollassonne du surestimé Butch Vig, déjà responsable du son de "Nevermind" et futur co-leader des oubliés et pas vraiment regrettés Garbage ? Sans doute. L'avenir retiendra en tout cas, la drôle de pochette à la chaussette ... Pour le reste et hormis pour les fans, "Dirty" n'est pas vraiment indi

Peaches - I Feel Cream

Attention, cet album sent le sexe (en témoigne le superbe slip Def Leppard ci-dessus) : génial ! Désolé mais là, ce sont mes hormones qui parlent, on est quand même en été, non ? Mais cet album respire aussi le R'n'B', ce style musical que j'exècre particulièrement ... Alors ? Peaches est une chanteuse canadienne assez imprévisible et complètement barrée, un peu comme son ami Gonzales, capable de faire aussi bien du gros rock qui dépote et tenter ainsi de rivaliser avec les Stooges que, l'album suivant, de piétiner les plates bandes de Missy Elliot, Timbaland et de toute la clique R'n'B. Du bon R'n'B' peut-être, mais du R'n'B quand même. Alors, je suis bien content de ne pas avoir pris de places pour la soirée du samedi 15 août à la Route de Rock de Saint-Malo, car Peaches y partage notamment l'affiche avec les Kills qui ont tendance à trop se la jouer ou Camera Obscura qui sont bien sympathiques mais souffrent un peu de la comparaiso

Retournons à l'école ...

C'est l'été, comme vous le savez. Et l'été, c'est le dépoussiérage ... euh d'été ... de mon blog. J'ai plus de temps pour réfléchir à des mises à jour, histoire d'améliorer un peu le quotidien. Quelques uns d'entre vous m'avait fait remarqué, à juste titre, que mon système de notation n'était pas très juste - mais quel système de notation l'est réellement ? - et que deux disques de valeur intrinsèque assez différente pouvaient se retrouver avec la même note. Prenons par exemple le disque de Coeur de Pirate et le dernier album de Sunset Rubdown. Et bien, ce ne sera plus le cas, car au lieu de 4 notes (smileys de 1 à 4), j'en disposerais désormais de 10. Et oui, revenons un peu à l'école avec le bon vieux crayon rouge de la maîtresse. Tout cela est sans doute très scolaire et certains d'entre vous me diront peut-être que l'art n'est pas affaire de compétition et que les goûts peuvent changer. Mais tel est le lot quotidien de

Japandroids - Post-Nothing

Cela faisait déjà un petit moment que je ne vous avais pas parlé d'un nouveau groupe chouchou de chez Pitchfork. Non, je plaisante, pas si longtemps. C'est vrai que ce site est quand même assez incontournable en ce qui concerne la musique estampillée "rock indépendant". Alors, voilà, le groupe est canadien et s'appelle Japandroids. Bizarrement, ils ne font pas de la musique de canadiens, c'est-à-dire de la musique dans le style Arcade Fire, Broken Social Scene ou encore Sunset Rubdown. Non, ils font plutôt de la musique d'américains. Car, qui d'autres font aussi bien du garage-rock, puisque c'est de cela dont il s'agit ici ? Et le garage-rock quand il y a de jolies mélodies cachées sous les larsens, comme pour Wavves, c'est plutôt sympa. Par contre, quand les mélodies sont moins réussies et assez répétitives comme ici, c'est plutôt fatigant. Bref, je n'ai vraiment pas trouvé de quoi m'enthousiasmer. N'est pas Sonic Youth ou

Bowerbirds - Upper Air

Avec un nom et une musique pareils, il est évident de rapprocher ce groupe du chanteur Andrew Bird, car leurs univers sont assez semblables. On pourrait en effet leur faire les mêmes louanges et les mêmes reproches : c'est du folk doux, calme, voluptueux et mélodieux, mais qui peut par moments paraître un peu répétitif et "mou du genou". Mais des titres comme "House of diamonds", "Ghost Life" ou "Chimes" sont quand même franchement emballants. En plus, les premiers comme le second sont assez prolifiques puisque "Upper Air" est déjà le deuxième album du groupe en deux ans. En résumé, ce n'est peut-être pas l'album de l'année, mais c'est un bon disque de folk, agréable à l'écoute. Le problème pour eux, c'est que des groupes de folk en ce moment, il en sort tous les quatre matins, pas sûr donc qu'avec leur musique de facture somme toute assez classique, les Bowerbirds arriveront à percer. ( Site officiel ) 7

Sonic Youth (6/15) : Goo

Chose promise, chose dûe, voici le retour de ma rétrospective sur Sonic Youth. J'en étais à "Goo", premier disque du groupe sur une major. Et c'est vrai que ça s'entend un peu, non pas que leur musique soit devenue du jour au lendemain, de la "musique commerciale", non juste que les mélodies sont encore plus évidentes qu'avant et moins cachées sous le bruit des guitares. Des titres comme "Kool Thing" ou "Dirty Doots" sont de véritables tubes pop-grunge. Et oui, le grunge, ce phénomène de mode du début des années 90 dont la figure incontournable reste encore aujourd'hui Nirvana. N'empêche que ce sont les Sonic Youth, qui je trouve aurait mérité de décrocher la timballe un an plus tôt que "Nevermind" avec ce "Goo" : plus pop, plus tranchant, plus varié et expérimental aussi, etc. Près de 20 ans après, les jeunesses soniques sont encore là et continuent de sortir des disques hautement recommandables. Kurt

Quitter l'autoroute

Et non, je n'ai pas oublié ma chronique honteuse du vendredi ! Par contre, il y a un truc que j'ai un peu arrêté en ce moment, c'est ma rétro sur Sonic Youth, mais je vous promets de m'y remettre d'ici peu. Alors quel est le thème retenu aujourd'hui ? Les voyages ! Et oui, en cette période estivale et cet été qui s'annonce encore une fois de plus assez pourri pour une grande partie de notre cher hexagone, rien de tel que de penser partir loin, très loin. Les voyages, c'est sans doute ce qui me manque le plus dans la paternité (avec aussi le fait d'aller à des concerts). Bon, trève de bavardage et commençons cette chronique avec LA CHANSON évidente synonyme de voyages : Desireless et sa coiffure improbable. Les années 80 resteront sans doute une malle aux trésors inépuisables en termes de mauvais goûts en tout genre. Je me rappelle qu'Aznavour avait chanté cette chanson lors d'une émission servant à récolter des fonds pour les victimes du tsun

Florence And The Machine - Lungs

Aujourd'hui, je vais vous parler de la nouvelle chanteuse à la mode, elle s'appelle Florence Welch, elle est anglaise, elle a une jolie voix, son style est assez éclectique, son succès s'est fait en grande partie grâce au bouche à oreille sur le net, et pour couronner le tout, atout non négligeable, elle est belle, s'habille bien et possède son univers bien à elle (univers graphique, j'entends : pochettes, clips, etc, tous irréprochables). Bref, niveau marketing, c'est du costaud et taillé pour plaire aux bobos en tout genre. Niveau musical par contre, je suis beaucoup plus sceptique, car pour ma part, je trouve ça particulièrement fade. Cela ressemble à de la musique fabriquée par ordinateur, type ProTools, le genre de trucs qu'on entend de plus en plus et qui est complètement dénué de personnalité - ce qui expliquerait peut-être le "The Machine" présent dans le nom de son groupe. Du prêt à écouter, quoi. "Kiss With A Fist", pourtant

Dananananaykroyd - Hey Everyone

Après The Phantom Band, voici un nouveau groupe écossais qui bouscule les étiquettes. Tout d'abord, ils ont un nom à coucher dehors : Dananananaykroyd ! Je vous mets d'ailleurs au défit de l'écrire correctement du premier coup sans vous tromper dans le nombre de "na". Heureusement que l'informatique a inventé le copier/coller :-) Pour ma part, j'aurais préféré Billmumumumumurray, s'il fallait choisir un acteur ayant joué dans "Ghostbusters", mais bon, ce n'est qu'une question de point de vue :-) Ensuite, leur musique est assez indescriptible, quelque part entre les rythmiques pétaradantes des regrettés At The Drive-In et le grand n'importe quoi jouissif des Los Campesinos. "Hey Everyone" part dans tous les sens, fait beaucoup de bruit, gueule très fort, malheureusement le groupe oublie en cours de route d'écrire de vraies chansons : dommage ! Pourtant, Dananananaykroyd possède indéniablement ce sens du rythme qui cl

Jack Peñate - Everything is new

Bon, c'est la quatrième et dernière chronique de la journée. Et oui, je suis en forme aujourd'hui ! Il s'agit du deuxième disque de l'anglais au nom espagnol : Jack Peñate. Et c'est un sacré changement de style que le bonhomme opère ici, car, après un premier album dans la lignée de la pop ligne claire des Housemartins, voici un disque plus orienté world music, dans l'esprit des plus récents Vampire Weekend par exemple ou des Talking Heads période "Remain In Light" - toute proportion gardée bien entendue - mais en moins exigeant et plus "grand public". Et, une fois de plus, ça ne va pas révolutionner le monde de la musique, mais c'est tout de même bien ficelé. La production est carrée, les mélodies pas dégueus. Bref, ça fonctionne. Et c'est encore un joli disque pour l'été. Surtout que le Peñate en question a plutôt une gueule de beau gosse. Bon, après tout ça, il va quand même falloir que je passe à des choses un peu plus sérieus

Toy Fight - Peplum

Après Revolver, voici un autre groupe de pop française qui fait comme les anglais. Tous les titres de ce "Peplum" sont donc aussi chantés dans la langue de Shakespeare. Et si Revolver avait réussi l'exploit de nous faire croire qu'ils n'étaient pas de chez nous, Toy Fight ne semble même pas essayer tellement leur accent frenchie paraît évident. Ils se situeraient plutôt dans la lignée des premiers disques des défunts Little Rabbits, en plus fouillé mais aussi en moins drôle. Leur nouveau disque est un vrai bon disque d'été, de pop légère, enlevée, pas prise de tête pour un sou sans pour autant être facile. Il n'empêche que ce n'est pas non plus un disque très marquant, mais plutôt un de ces trucs éphémères qui rentrent dans le ciboulot aussi rapidement qu'ils en ressortent. "Your own fireworks" est plaisant, de même que la jolie fin de "Lisa's box". Mais je sais d'avance, que l'été passé, je n'aurais pas forcéme

Wilco - Wilco (The Album)

Alors voilà typiquement le genre de groupes qui pourraient tout à fait correspondre au titre de mon blog : "La musique à papa". Parce que justement je trouve leur musique assez "pépère". Et là, je sens déjà poindre la fronde des fans de Wilco. Car, en parcourant un peu les blogs à droite à gauche, je me suis rendu compte que le groupe de Jeff Tweedy avait son petit lot non négligeable d'admirateurs sur la toile. Là-dessus, je me suis donc dit qu'il fallait illico que je réécoute mieux Wilco car j'avais dû passer à côté de quelque chose. Indéniablement. J'ai alors profité de la sortie de leur dernier disque "Wilco (The Album)" - dis donc, ils ne sont pas foulés pour le titre - pour me replonger dans leur univers - mot devenu particulièrement à la mode depuis une certaine émission de télé-réalité de M6. Malheureusement, après plusieurs écoutes répétées, mon verdict est toujours le même : Wilco a beau faire de la musique intemporelle dans la p

Sammy Decoster - Tucumcari

Bonjour à tous, je suis de nouveau de retour de congés et oui, je sais, j'ai de la chance. Et cette fois-ci, mes vacances auront été plutôt studieuses - mauvais temps oblige - puisque vous aurez droit dans les prochains jours (prochaines heures ?) à pas mal de nouvelles chroniques de disques. Vous allez aussi voir qu'en vacances, bizarrement, je suis assez sévère et ouais, c'est comme ça. Les notes seront pas bien folichonnes. A commencer par ce Sammy Decoster, un nouveau chanteur français qui se prend pour un amerloque. Il paraît que sur scène, c'est vachement bien. Toujours est-il que sur disque, je trouve ça assez quelconque, c'est quelque part entre les premiers disques de Noir Désir pour les textes et le côté rock et les derniers albums de Murat pour le côté folk des grands espaces, un peu bouseux. Le problème, c'est que ça n'a ni la rage des premiers ni la poésie du second. Les textes sont même assez impersonnels. Bref, ça manque indéniablement de pers

I need to sleep

Au départ, je voulais faire une nouvelle chronique honteuse du vendredi sur le thème les vacances et puis finalement non. Tout d'abord parce que ce n'est pas très original, ensuite parce que c'est trop vaste comme sujet (trop de chansons) et enfin, ça n'est pas assez personnel. Et puis, comme je suis assez fatigué en ce moment, je me suis dit pourquoi pas le sommeil plutôt comme thème. Et forcément quand on parle sommeil, moi, ça me fait penser à ça : Oui, c'est exactement ça, Etienne, que toutes les nuits durent toute la vie. Il ne doit pas être papa au moins pour dire ça ! Parce que j'ai un peu de mal à rester "entortillé dans mes draps" avec un petit bébé qui fait ses dents à côté de moi. Enfin, je dis ça, je dis rien. Pour bien dormir, rien de telle qu'une berceuse et en la matière, j'avoue que la première chanson qui me vient à l'oreille, c'est évidemment "Une chanson douce" d'Henri Salvador (ou plutôt le titre origin

Dinosaur Jr. - Farm

Alors, voilà un groupe qui partait déjà sur une mauvaise impression. En effet, j'ai vu il y a deux ans Dinosaur Jr en concert, en première partie de Sonic Youth et je n'en garde pas un très bon souvenir. Beaucoup de bruit pour un mélange de grunge (carrément has-been !) et de hard rock (ouh, le vilain mot) assez inaudible. Jay Mascis est un très bon guitariste sans doute, mais son jeu est pour moi assez casse-bonbons. Je n'aime pas les solos de guitare façon heavy metal. Voilà, c'est dit. Partant de là, je pouvais difficilement être emballé par son nouveau disque "Farm". Pourtant, je dois admettre que ce n'est pas mauvais, le bonhomme est même assez doué pour trousser quelques jolis riffs de guitare et quelques mélodies pas dégueus, même si celles-là, je soupçonne qu'elles soient surtout l'oeuvre de Lou Barlow, l'autre songwriter du groupe. Mais franchement, dès que Mascis part dans ses solos interminables, c'est trop pour moi. En résumé, S

Sunset Rubdown - Dragonslayer

Alors celui-là, je dois dire que j'ai hésité longuement avant de lui mettre une note. Pourquoi ? Parce qu'en l'espace d'une chanson, c'est magnifique puis l'instant d'après énervant. Sunset Rubdown est un groupe canadien et à croire que c'est devenu une spécialité locale mais la nouvelle scène rock canadienne est adepte des mélodies à tiroir, des brouillages de pistes. "Dragonslayer" n'échappe donc pas à la règle. A l'écoute des premiers morceaux, je me suis dit que je tenais là un des meilleurs disques de l'année et puis en fait, non, trop, c'est trop. Cette musique devient indigeste à force, ça manque de légèreté, ce n'est pas très aérien, à part sur quelques titres, ou plutôt à part pendant quelques minutes par-ci par-là, car chaque chanson est un voyage et on ne sait jamais à l'avance où le groupe va nous conduire. Et ce n'est finalement pas si long en bouche que cela pourrait en avoir l'air à la première éco

Danger Mouse & Sparklehorse - Dark Night Of The Soul

Après "Dark Was The Night", voici une nouvelle compilation où il est question de noir et de nuit. Mais celle-ci est un peu différente car un seul homme ou plutôt deux sont responsables des morceaux : Mark Linkous, tout d'abord, qu'on pensait un peu disparu de la circulation après le dernier disque un peu décevant de son groupe Sparklehorse et Danger Mouse, un des producteurs à la mode du moment, qui a travaillé notamment avec Gnarls Barkley et Gorillaz. A ces deux noms, il faut aussi rajouter celui de David Lynch (et oui, carrément !) qui s'est occupé de tout le côté visuel de la chose ... Bref, "Dark Night Of The Soul" est un de ces disques dont on attend beaucoup et qui, forcément déçoit un peu. Malgré le fait qu'il y ait en plus ici un paquet d'invités venus chanter les chansons du duo susnommés et non des moindres : Wayne Coyne, Iggy Pop, Frank Black, Jason Lytle, Nina Persson, James Mercer, Vic Chesnutt, Julian Casablancas, etc. Bref, pas ma

Wavves - No Hope Kids

Ce sont de vrais branleurs, le clip est là pour en témoigner. D'ailleurs, aux dernières nouvelles, le groupe n'existerait peut-être déjà plus. La cause : une brouille entre ses 2 membres lors d'une pitoyable prestation pendant le festival Primavera Sound fin mai dernier à Barcelone. Donc, peut-être pour la dernière fois, parlons de Wavves, responsables malgré tout d'un très bon disque de "garage-pop" chroniqué ici . En extrait "No Hope Kids".

La barbe à papa

Vous l'attendiez tous (si, si), voici la deuxième chronique honteuse du vendredi. Cette fois-ci, elle porte sur les barbus. Pourquoi les barbus me direz-vous ? Quelle curieuse idée ? Et bien, tout simplement parce que je suis moi-même barbu depuis plus de 2 ans maintenant et que je le vis plutôt bien. Mais quid des barbus dans la musique ? Attention, ce qui suit est fortement déconseillé aux âmes sensibles. En France, c'est indéniable, la barbe n'a pas la côte. Elle reste encore associée au tristement célèbre Carlos. Et oui, celui qui "se mettait en salopette pour faire le sympa ..." (ceux qui ont déjà vu Monsieur Manatane doivent connaître la suite ;-) Celui qui est responsable de quelques hymnes navrants dédiés à la franche rigolade et camaraderie que n'auraient sûrement pas renier son alter ego, l'insupportable compagnon des samedis soirs de déprime à la télé, j'ai nommé Patrick Sébastien. Bref, en tout temps et en tout lieu, les Carlos semblent tou

Regina Spektor - Far

Bon, que les choses soient claires tout de suite, je vais encore dire du mal d'une chanteuse. A croire que j'en veuille particulièrement à la gente féminine ... A moins que je ne sois tout simplement plus sévère lorsqu'il s'agit d'une femme. Toujours est-il que je n'ai jamais franchement été emballé par la musique de Regina Spektor. Et ce n'est pas ce nouveau disque "Far" qui va changer la donne. Pourtant, à la première écoute, j'y croyais ... mais je me suis vite lassé. Pourquoi ? J'avoue que j'ai du mal à l'expliquer. Peut-être tout simplement, parce que je trouve sa musique un peu fade, un peu facile, trop commune. Même si on sent que de temps en temps, elle veut casser tout cela, avec sa voix notamment, qui peut subrepticement partir dans les aigus. Bon, je sais, c'est méchant, Regina Spektor, ce n'est quand même pas de la "soupe commerciale", mais bizarrement, je trouve que ça manque de personnalité. Un peu tr

Revolver - Music For A While

Alors voilà encore un nouveau groupe de pop française qui chante en anglais. En plus, ils s'appellent Revolver, référence un peu trop évidente aux Beatles. La pochette fait d'ailleurs vraiment penser à un disque de ces années-là : les années 60, âge d'or de la pop. C'est donc infiniment casse-gueule comme démarche artistique : vouloir s'attaquer à l'inattaquable, tout de suite, dès son premier disque. Par contre, le titre "Music For A While" paraît en comparaison plus modeste et annonce un côté plus léger. Ben oui, tout ça n'est finalement que de la pop, juste de la musique qui fait du bien, à un moment donné. Quelque chose d'éphémère. Et ce disque fait exactement cet effet-là. Car parmi les 12 titres du premier album de Revolver, il n'y a pour ainsi dire rien à jeter. C'est indéniablement de la belle ouvrage : belles mélodies, arrangements soignés. Le bémol, ce sont sans doute les voix un peu trop sages et les textes un peu légers. Mai