Et oui, j'en avais presqu'oublié Sonic Youth avec tous ces nouveaux disques qui sortent en ce moment ! Et j'en étais à leur troisième véritable disque, "EVOL" sorti en 1986. Le son du groupe devient ici de plus en plus mélodique, pour preuve les morceaux se font plus courts, plus compacts. Les Sonic Youth se cherchent encore, ils trouveront d'ailleurs définitivement la clé dès leur prochain album. "EVOL" est donc un disque d'entre deux : pas aussi flippant que "Bad Moon Rising", pas aussi efficace que "Sister". Pas le plus intéressant du groupe, donc. Reste quelques titres sympathiques comme le dernier, le bien nommé "Bubblegum". Voilà, désolé de ne pas être plus expansif sur ce disque, mais c'est bientôt le week-end, alors ... (oui, je sais, c'est une excuse à 2 balles). Désolé aussi pour les fans qui considèrent souvent "EVOL" comme un des meilleurs albums des jeunesses soniques. Mais pas moi. Pas après avoir écouté les deux suivants.
Après la parenthèse de l'iguane, revenons à de la douceur avec un nouvel album de l'écossais James Yorkston et son orchestre de seconde main suédois - The Second Hand Orchestra, c'est leur vrai nom - mené par Karl-Jonas Winqvist. Si je n'ai jamais parlé de leur musique ici, c'est sans doute parce qu'elle est trop discrète, pas assez moderne et que leurs albums devaient paraître alors que je donnais la priorité à d'autres sorties plus bruyantes dans tous les sens du terme. Je profite donc de l'accalmie du mois de janvier pour me rattraper. Cette fois-ci, avant de rentrer en studio avec leur orchestre, Yorkston et Winqvist se sont dit qu'il manquait quelque chose aux délicates chansons écrites par l'écossais. Une voix féminine. Et en Suède, quand on parle de douce voix mélodique, on pense évidemment à Nina Persson, l'ex-chanteuse des inoffensifs Cardigans dont on se souvient au moins pour les tubes " Lovefool " et " My favorite
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