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Articles

Affichage des articles du avril, 2009

Soap And Skin - Lovetune For Vacuum

Une fois n'est pas coutume, la chanteuse dont il est question aujourd'hui nous vient d'Autriche. Et oui qui aurait cru le pays de Mozart capable de nous fournir des artistes dans la catégorie "pop/rock indépendant" ? Derrière le curieux pseudo de Soap And Skin se cache en réalité une jeune femme du nom de Anja Plaschg ( Hansaplast ? et oui, c'est bientôt le week-end et je suis plutôt d'humeur guillerette). Elle a composé toute seule ce premier disque avec son piano et ses boîtes à rythme. C'est triste, glaçant et torturé, un peu dans l'esprit de Bat For Lashes ou de DM Stith. Alors, forcément au vu de mes récentes chroniques plutôt négatives des deux groupes précités, vous allez sans doute penser qu'il en sera de même cette fois-ci. Et puis, non. Par esprit de contradiction sans doute un peu ;-). Parce qu'aujourd'hui, je suis un peu mieux luné peut-être ... Plus tordu et moins lisse (oh, le vilain mot !) que Bat For Lashes, plus émouvan

Camera Obscura - The Maudlin Career

Bon, il faut bien se l'avouer, l'année 2009 qui est déjà commencée depuis quelques mois maintenant, n'a pas vraiment fourni de disques incontournables, enfin c'est un avis personnel. Quelques bons disques certes, mais pas de trucs vraiment transcendants, de ces choses dont on sait qu'elles vont rester graver dans le marbre dans plusieurs décennies - un peu comme le dernier Portishead par exemple. Alors, voilà, vu la réputation et les très bonnes critiques de ce nouvel album des écossais de Camera Obscura, je me disais que peut-être, pourquoi pas. Premièrement, je dois vous dire que je ne connaissais pas ce groupe - et oui, mea culpa, je ne suis pas un bon "indie blogueur" - et donc, je partais sans à priori. J'avais juste entendu ici ou là que leur musique était un peu dans l'esprit de leurs compatriotes, les Belle and Sebastian. Alors, forcément, tout ça partait plutôt pas mal. Et puis, non. "The Maudlin Career" n'est pas un disque e

Vetiver - Tight Knit

Le problème de ce genre de disque, c'est qu'on peut aisément passer à côté. Trop de douceur distrait forcément l'auditeur. Ici, on a affaire à un nouveau groupe - même si ce n'est pas leur premier disque - de folk made in US. Dans la lignée des Fleet Foxes ou de Alela Diane. Du folk de facture très classique, mais une fois de plus très bien fait : bien joué, bien chanté, assez varié, aux influences multiples. Les amateurs devraient apprécier. Les autres peuvent rester sur leur faim, pour peu qu'ils n'écoutent pas attentivement "Tight Knit". Et pourtant, une fois qu'on se plonge un peu dans ce disque, on y trouve quelques petites perles comme "Sister" ou le magnifique "More Of This" dans la lignée du meilleur Phoenix. On se surprend même à revenir à ces morceaux, qui ont leur petit charme attractif. Mais le principal défaut de Vetiver, c'est finalement de faire de la musique comme beaucoup de groupes actuels et même s'ils

Sonic Youth (1/15) : Confusion Is Sex

Après les rétros sur Dominique A et The Jam, je m'attaque maintenant à du lourd : Sonic Youth. Du lourd, dans le sens où ce groupe a quand même déjà sorti une bonne quinzaine de disques : il y a donc beaucoup à dire sur eux. Et puis, Sonic Youth, ce n'est pas rien, c'est tout simplement pour moi, avec Radiohead, le plus grand groupe de rock actuel. Mais au contraire de Radiohead, leurs albums et leur discographie sont, je pense, trop méconnus. Il faut dire que leur musique n'est pas de celle qui s'apprivoise facilement. J'y suis moi-même venu que très tardivement. Trop sans doute. Mais depuis difficile de ne pas considérer ce groupe comme essentiel. Il y a indéniablement un son "Sonic Youth" et ce dès ce "Confusion is Sex", premier album sorti en 1983. C'est d'ailleurs assez surprenant à l'écoute de ce disque, on retrouve aisément l'univers si particulier du groupe. Mais difficile de sentir alors leur véritable potentiel. Il n

Dominique A - La Matière

Que ceux qui n'aiment pas Dominique A me pardonne, mais je vais encore parler du bonhomme ! Et oui, pour la dernière fois sans doute avant un moment (c'est-à-dire avant un nouvel album ou un concert ?). Puisque Dominique A n'a pas sorti un nouveau mais deux nouveaux disques avec cette fois-ci la chronique de "La Matière", disque plus confidentiel, moins "grand public". "For fans only" comme on dit ? Pas forcément, en fait. Mais c'est indéniable que "La Matière" est plus homogène que "La Musique", mais aussi moins ouvert. Les meilleurs titres se trouvent sans doute en début et en fin de disque. "Valparaiso", "Il ne dansera qu'avec elle" (suite du "Twenty_two bar" ?) et "J'aimerais voir le jour tomber" sont tous trois excellents. Et puis "Fatigué" en fin de disque pourrait presque avoir été écrit par Philippe Katerine, ami vendéen de Dominique. Presque, parce que bi

Emily Loizeau - Pays Sauvage

Histoire de montrer qu'il y a aussi autre chose que Dominique A dans le paysage de la chanson d'ici - même si je risque de reparler encore du monsieur d'ici très peu de temps -, voici une nouvelle chronique d'un disque hexagonal. Enfin, à moitié, puisque la chanteuse dont il est question s'appelle Emily Loizeau et est moitié française, moitié anglaise. Ce qui explique donc pourquoi on retrouve sur "Pays Sauvage" des titres dans les deux langues. C'est le deuxième album de la demoiselle et comme dans le premier, on retrouve plusieurs invités tout au long du disque : Thomas Fersen, pour "The Princess And The Toad" bien dans l'esprit de l'univers animalier du chanteur, Moriarty, Herman Dune, Jeanne Cherhal, Danyel Waro ou encore Olivia Ruiz. Bref, l'inspiration fuse un peu dans tous les sens. Et comme tout bon disque hétérogène ou presque, il contient son lot de chansons bonnes et de chansons moins bonnes. Difficile donc d'adhére

Cymbals Eat Guitars - Why There Are Moutains ?

Voici encore un nouveau groupe typique de rock indé dans la lignée de Pavement et consorts. Ben oui, c'est pas ça qui manque en ce moment entre Broken Social Scene, Architecture In Helsinki, I'm From Barcelona, Los Campesinos, j'en passe et des meilleurs. Ils s'appellent Cymbals Eat Guitars - encore un nom à coucher dehors -, et sont logiquement encensés par Pitchfork. Mais bizarrement, pour une fois, je trouve que ça ne prend pas vraiment, il y a bien quelques jolies trouvailles comme les mélodies de "Wind Phoenix" ou "Indiana", mais pour le reste, c'est assez laborieux. N'est pas Pavement qui veut. La coolitude et le jemenfoutisme, ça s'apprend ou c'est tout simplement inné. Ici, j'ai l'impression que c'est forcé, les morceaux sont trop longs, pas assez resserrés, le groupe se perd souvent en cours de route. On a l'impression qu'ils ne savent pas comment conclure leurs morceaux. Après, je suis peut-être un peu de

The Jam (6/6) : The Gift

Suite et fin de ma rétro sur The Jam avec leur dernier album "The Gift". Après la séparation du groupe, Paul Weller continuera bien avec une nouvelle formation : The Style Council, puis en solo - grâce à l'intervention d'un de ses fans Noël Gallagher -, mais sans retrouver vraiment la même inspiration qu'avec The Jam. Concernant "The Gift", il est considéré un album mineur du groupe après les trois classiques précédents. Sans doute parce que leur musique devient alors plus soul et moins pop-rock, comme en témoigne "Precious", ce qui a donc moins dû plaire aux fans. Pourtant, à l'écoute de ce disque, je me dis qu'il a quand même dû influencer pas mal de groupes comme les Pale Fountains ("Town Called Malice") ou encore The Coral ("Circus"). Et puis un titre comme "Carnation" reste une très belle chanson pop. Vidéo de "Town Called Malice" : En bonus, The Jam avait aussi sorti quelques singles inoubli

Battant - No Head

Voici un des nouveaux groupes anglais à la mode. En plus, ils font de la musique, comme beaucoup en font actuellement, à savoir un savant mélange de punk, d'électro et de voix féminine. Mais ils le font bien, alors on leur pardonne. Ils s'appellent Battant, leur disque s'appelle "No Head", la pochette illustre d'ailleurs bien la chose. Et c'est indéniable, cette musique ne s'adresse pas au cerveau, mais au corps et uniquement au corps. En effet, comment résister à des morceaux tels que "Radio Rod", "Highway Hopeful" ou "Human Rog" ? Un peu dans la lignée des Klaxons en moins pop, ou de Foals en moins funk ... Il y a une constante dans la plupart de ces nouveaux groupes anglais : la production impeccable, la musique bien carrée dans les coins, qui accroche, irrésistiblement. On se dit qu'on a dû déjà entendre ça des milliers de fois, on ne sait pas bien où, mais de toute façon, on se laisse prendre, comme souvent. ( My

Bat For Lashes - Two Suns

Bat For Lashes, j'avoue n'avoir pas totalement adhéré au premier album. Bien sûr, il y avait quelques titres sympas, comme "What A Girl To Do" et son formidable clip. Bien sûr, il y avait un univers, une belle voix. Mais je trouvais l'ensemble assez froid, assez mollasson, comme son concert en première partie de Radiohead, à Bercy. Même si la scène était sans doute trop grande pour la jolie Natashan Khan. Alors, son deuxième album devait constituer un tournant : allait-elle enfin justifier complètement la hype qui entoure sa musique ? Après plusieurs écoutes plus ou moins attentives - car, pas facile parfois de ne pas s'endormir - de "Two Suns", je ne suis toujours pas convaincu. L'unanimité dont fait preuve Bat For Lashes, parmi les journalistes mais aussi parmi les artistes, me paraît d'ailleurs assez étonnante. Même le grand Scott Walker vient l'épauler sur le dernier et (seul?) formidable titre. Le reste du disque est assez ennuyeux,

Dominique A - La Musique

Chose promise, chose dûe, voici ma chronique du dernier album de Dominique A. C'est même deux albums que le chanteur a sorti en même temps puisque "La Musique" est vendue en même temps que "La Matière". Mais cette petite chronique ne s'attardera que sur le premier des deux disques à savoir "La Musique" - je parlerais plus tard du deuxième ... J'avais dernièrement dit qu'un nouvel album de PJ Harvey était toujours un événement, et bien, il en est pour moi de même avec Dominique. Pourtant, le titre du disque fait un peu Nicoletta, un peu Star Ac' : panne d'inspiration momentanée ? évidente baisse de régime ? Que nenni. Surtout que l'album commence fort, très fort même avec "Le Sens", morceau d'anthologie au texte universel, "Immortels", très beau single, écrit au préalable pour Bashung mais qui n'avait malheureusement pas été retenu dans "Bleu Pétrole", ou "Nanortalik" et son clavier

The Jam (5/6) : Sound Affects

Suite de ma saga sur The Jam et bientôt déjà la fin ... "Sound Affects" est de nouveau plus pop, un peu dans le même esprit que "All Mod Cons", mais je les trouve l'un comme l'autre moins homogène et percutant que "Setting Sons", les meilleurs titres sont peut-être meilleurs, mais il y a quelques morceaux plus faibles - faibles, c'est en fait beaucoup dire, disons un ton en-dessous, car, à l'époque, Paul Weller est dans une forme et une inspiration "olympique" - : "That's entertainment" est sans conteste une des meilleurs chansons du groupe. En 3 albums majeurs, de 1978 à 1980, The Jam est donc devenu un groupe culte, leur influence sur toute la pop des années 80 à aujourd'hui est énorme. En effet, ils savaient avec quelques accords de guitare/basse bien troussés et quelques textes bien sentis composer des pop songs parfaites. Cette concision et cette précision fera école. Vidéo de "That's entertainment&

Fever Ray - Fever Ray

Cet album, à force de lire les chroniques qui en parlait, je m'en étais fait une idée bien précise. Je l'imaginais, noir, brutal, limite gothique, difficile d'accès, à l'image du dernier disque de Scott Walker par exemple. Un de ces disques qui déstabilise, rebute et fascine un peu à la fois. Il me tardait d'écouter tout ça pour me faire ma propre opinion. Fever Ray, c'est en fait la moitié féminine du duo suédois The Knife, que j'avoue ne pas connaître plus que ça. Alors, je n'avais pas de repères très précis avant d'aborder cet album ... Et j'ai été surpris, surpris de constater que ce disque n'est pas si noir que ça, pas si inabordable. Ce n'est certes pas la claque attendue, mais en même temps, je ne suis pas sûr que j'aurais voulu me refaire l'expérience d'un nouveau "The Drift". "Fever Ray" peut donc se réécouter sans pour autant se prendre la boîte entière d'aspirine et peut être vu comme la renc

Programmation de Rock en Seine

C'est officiel et c'est aujourd'hui que sont parus les premiers noms et principales têtes d'affiche pour le prochain festival de Rock en Seine : ici . J'avoue qu'une fois de plus, je ne suis pas spécialement emballé ... A part MGMT et Vampire Weekend ... C'est clair, cette année, je vais mettre tous mes espoirs dans la Route du Rock à Saint-Malo. A défaut de pouvoir me déplacer pour le Primavera Sound Festival à Barcelone, à la fin du mois de mai prochain dont l'affiche est tout simplement hallucinante : ici ...

The Decemberists - The Hazards Of Love

Ceux-là, j'avoue que j'étais complètement passé à côté jusque là. Et c'est donc sans attente particulière, ni à-priori que j'ai pu écouter leur nouveau disque. Et ma foi, je peux dire que je n'accroche pas vraiment à leur univers baroque. Je n'aime pas la voix du chanteur, je n'aime pas leur folk-rock à la Waterboys que je trouve assez indigeste, je n'aime pas le côté opéra-rock pompeux de "The Hazards Of Love" - parce qu'il paraît que tout le disque raconte une histoire et c'est la raison pour laquelle les morceaux s'enchaînent les uns après les autres sans coupure. J'avoue pourtant que ce n'est pas foncièrement mauvais, mais ça n'est juste franchement pas ma tasse de thé. Je suis aussi incapable de dire si c'est le meilleur album de The Decemberists, il paraît que non, mais je n'ai pas spécialement envie d'aller vérifier pour le moment. ( Site officiel ) 5/10 Chroniques : Pitchfork NME Popnews

PJ Harvey & John Parish - A Woman A Man Walked By

Un nouvel album de PJ Harvey est toujours un événement, même quand c'est un album mineur, comme c'est le cas ici. En effet, "A Woman A Man Walked By" n'apporte rien de plus au cas Polly Jean Harvey, il pourrait plutôt être une synthèse de tout ce qu'elle a pu faire depuis le début de sa carrière : on peut y entendre un peu du son de chacun de ses disques. "Leaving California" et "The Soldier" sont par exemple dans la lignée de son magnifique précédent album "White Chalk". le single "Black Hearted Love" fait plus penser au classicisme de "Stories From The City, Stories From The Sea", etc. Cela pourrait donc être un chef d'oeuvre, mais cela n'est malheureusement pas le cas. Cela ressemble plus à des chutes d'albums, de ces morceaux un peu honteux, moins réussis que les autres qui ne sont pas retenus dans la version finale et qui finissent donc par ne jamais sortir car un ton en-dessous du reste. Bien

The Jam (4/6) : Setting Sons

Attention, chef d'oeuvre ! Pourtant, on reproche facilement à "Setting Sons", sa dernière chanson : "Heatwave", trop différente du reste, trop soul peut-être, et on en oublie qu'avant, il y a neuf titres impeccables aux mélodies vives, aux rythmes secs et tendus. "Setting Sons" est assurément mon disque préféré du groupe. Je pourrais citer presque tous les morceaux tellement, il n'y a pour ainsi dire ici rien à jeter, avec une légère préférence peut-être pour "Little Boy Soldiers". Mais "Saturday's Kids" ou le single "The Eton Rifles" sont superbes aussi. Bref, The Jam est à son meilleur et si vous ne devez acheter qu'un seul disque du groupe - ce qui serait dommage tout de même : "All Mod Cons" et "Sounds Affect" sont aussi excellents - ça serait sans doute celui-là. Paul Weller et sa bande se démarque définitivement du reste de la mouvance punk avec leurs influences très sixties et s&#

Wavves - Wavvves

Tout d'abord, avant de parler de l'album susnommé, je voudrais dire un grand merci aux membres de " Comment certains vivent ", quels qu'il soient, site officiel du sieur A, pour avoir fait référence à ma modeste rétrospective sur l'artiste. Cela fait toujours plaisir ... Pour sûr, je parlerai du nouvel album de Dominique, en temps et en heure, une fois que j'aurais digéré les quelques kilos de nouveautés qui ne demandent qu'à passer entre mes oreilles ... Mais "La Musique" est évidemment dans mes priorités du moment. J'espère aussi pouvoir me libérer pour aller le voir en concert, à l'occasion, à la route du rock, cet été, par exemple. Mais revenons au disque qui nous concerne, à savoir Wavves avec 2 "v" pour le nom du groupe (du chanteur ?) - à priori, il s'agirait du seul dénommé Nathan Williams - qui sort son deuxième disque je crois, et il s'appelle "Wavvves" avec 3 "v" cette fois-ci. Tout cel

Jeremy Jay - Slow Dance

Attention, belle voix, belle gueule, revival 80s, bref tout pour plaire : voici Jeremy Jay ! A l'écoute de "Slow Dance", on se dit qu'on a déjà entendu ça des milliers de fois et pourtant, c'est bizarre mais je n'arrive pas à mettre véritablement un nom en particulier derrière toutes ses influences. Et puis, ce qu'il y a de bien ici, c'est que malgré tout, le gars n'en rajoute pas, c'est sobre, posé, sans être de la variétoche pour autant : bref, un savant dosage. Le titre "Slow Dance" est d'ailleurs plutôt bien choisi, car beaucoup avec de telles mélodies l'auraient joué plus nerveuse, mais lui, non. A chaque riff de guitare, on croit que ça va s'emballer, c'est sûr et bien, non. Alors, au bout du compte, c'est peut-être justement un peu trop sage, un peu trop propret, comme le look dandy du garçon, mais il y a un je ne sais quoi qui me fait dire que c'est malgré tout un peu trop personnel pour passer facilem

Yeah Yeah Yeahs - It's Blitz !

"It's Blitz!" est le troisième album des Yeah Yeah Yeahs et ce qu'on peut dire c'est que ce groupe n'a décidément pas froid aux yeux et a su se renouveler depuis la déferlante de leur premier disque "Fever To Tell". Les Yeah Yeah Yeahs, je vais les voir en concert à la fin du mois et donc forcément, j'ai écouté attentivement ce disque pour bien m'en imprégner avant. Et ma foi, je suis assez mitigé. Bien sûr, il y a, comme je l'ai déjà dit, un désir de renouvellement qui est tout à leur honneur : leur musique se fait ici plus électro. Bien sûr, il y a aussi un réel savoir-faire : la production est très carrée, de plus en plus même, comme la musique du groupe. Et j'en viens justement à regretter le temps de "Fever To Tell", de cette musique incontrôlable, de cette Karen O, véritable furie, capable de tout, qui semble s'être assagie depuis. Et c'est bien dommage, car c'est ce qui faisait sans doute le piment et le c